Une Quarantaine de jeunes ont pu avoir un aperçu
de cette discipline durant le mois de Juillet.
Impressions d'une jeune fille enthousiaste.
Cet été, durant le mois de juillet,
le service animation de la ville de Tarare proposait dans le cadre
du CDSC, (Centre de Découvertes Sportives et Culturelle),
des stages d'initiation au karaté. Ceux-ci étaient
encadrés par Clément Couturier, président
du KCT (Karaté Club de Tarare), ceinture noire depuis quelques
mois et auteur d'une saison remarquable.
Une quarantaine de jeunes entre 11 et 17 ans ont
pu avoir un aperçu de cette discipline : apprentissage
des techniques de base en kihon et sur cibles équipés
de protections, simulations d'attaques ainsi que des enchaînements
pour les contrer, approche des katas, combats souples (randori)
et enfin combats à thèmes pour l¹aspect ludique.
Les jeunes se sont vraiment prêtés au jeu. Ils compteront
peu être parmi les adhérents du club à la
rentrée prochaine.
«Un art, une véritable science»
Inès Vial, jeune karatéka, confie ses impressions
: «Le karaté me permet d'évacuer le stress,
la fatigue et la nervosité accumulée tout au long
de la semaine, en somme se défouler. Il favorise le contrôle
de soi, diminue le sentiment de peur et augmente la confiance
que l'on se porte. On gagne en assurance. Il me permet aussi de
«déconnecter» pendant une heure et demi, de
me changer les idées. On apprend a se servir à 100%
de notre énergie contre l'adversaire et notamment en compétition.»
Elle poursuit : «On apprend également
à ne pas se disperser, à feinter l'adversaire et
à mettre en oeuvre des tactiques. C'est un art, une véritable
science. J'adore ce sport car, malgré son élégance,
il nous oblige a nous mesurer à l'autre de façon
très physique. Il nous permet également d'être
moins réticent à la pratique d'autres disciplines
telles le foot ou le hockey et ceci particulièrement chez
les filles.»
Inès conclut : «Il y a encore un argument
de taille qui fait que je suis fière d'être adhérente
au Karaté Club de Tarare. Je pense à l'ensemble
des personnes qui en sont à l'origine et qui s'occupent
de son bon fonctionnement. Je leur rends hommage ainsi qu'à
toutes les personnes que je retrouve le mardi soir sur le tatami
et qui se reconnaîtront.»